GR36 Ouistreham - Chemin catalan- Compostelle

En arrivant au terrain de camping hier soir vers 18 H15, j'ai d'abord planté ma tente. Puis direction la douche pour requinquer son homme. Ensuite la lessive, apanage des femmes, est presque devenu mon quotidien. Le soleil, ses derniers rayons et le vent, ses derniers efforts pour maintenir une température agréable vont essayer de sécher mes quelques affaires. Vient ensuite la recherche d'un hébergement pour le lendemain. Pas de camping à l'horizon, j'essaye sur le site Homecamper et par chance je trouve un particulier qui veut bien que je plante ma tente dans son jardin, pour quelques euros. Ne reste plus qu'à réserver, finir mon blog avant de passer à table. Voilà ma journée de 14 h terminée. Une bonne nuit pour reprendre des forces.  Je vais quitter ici nos amis cyclistes nous avançons au même rythme par contre eux vont sur La Rochelle, tandis que moi je pars vers Angoulême. Une seule chose est nécessaire : la solitude. La grande solitude intérieure. Allez en

Après une nuit étoilée, au lever du jour, malgré le chant du coq, le soleil n'est toujours pas au rendez-vous. Je ferme la porte du jardin, comme on quitte sa maison à 6h45. Quelques centaines de mètres plus loin je suis déjà sur un sentier un peu sombre de la plaine du pays de Gâtine. Terme désignant un terrain gâté ou peu de chose pousse. C'est une contrée d'herbages où vaches et moutons paissent. À mon passage quelques moutons m'interpellent. Ils me disent : beêh qu'est-ce que tu fais là. Beêh je leur réponds vous mangez j'en suis fort aise, moi je vais marcher. Parvient à mon oreille le doux murmure des mûres  mures qui bordent le chemin m'invitant à glaner  leur douceur énergisante en bouche, surtout les premières de l'année. Hélas je m'arrête fréquemment ce qui ne me fait pas avancer rapidement. C'est dimanche matin, grasse matiné pour tout le monde, même pour le soleil qui daigne enfin se lever à 9h30 pour mettre en valeur les six tours du

Partant du camping à 7h15 je passe devant l'église Saint-Pierre de Parthenay-le-Vieux du XI ème siècle. Aussitôt j'emprunte un petit sentier qui descend vers la fontaine du rezard et le petit ruisseau rezard, non, il n'a pas mangé de lénard. Je le franchis une fois encore par un petit pont de pierre avant de gagner les plateaux environnants. Stop, je vous arrête tout de suite je ne vous donnerais pas les statistiques sur la partie bitumée et sur les chemins herbeux ou les sentiers. J'ai établi des pourcentages déjà toute ma carrière. Ce que je peux vous donner c'est mon ressenti: c'est de périgéner toute la journée, en pleine nature, loin de tout. Inutile également de me demander combien de voitures j'ai rencontré. Elles se comptent sur les doigts d'une seule main et je peux encore écrire.  En marchant sur ces chemins je rencontre des moutons agglutinés sous les arbres, je suis étonné il n'y a pas de soleil, mais la réponse je l'ai eu quelques mi